Ta chair, d'âme mêlée,
Chevelure emmêlée,
Ton pied courant le temps,
Ton ombre qui s'étend
Et murmure à ma tempe,
Voilà, c'est ton portrait,
C'est ainsi que tu es,
Et je veux te l'écrire
Pour que la nuit venue,
Tu puisses croire et dire,
Que je t'ai bien connue.